bonjour, désolée de ne pouvoir répondre à vos deux derniers messages car je suis à mon niveau d'incompétence.
Je comprends que les prometteurs de beaux jours (lait de jument ou curcuma ou que sais-je) sont tentants, mais ils ne sont que cela: ils promettent une passe magique pour refaire la baraque alors que chez vous les briques sont friables et le ciment a fondu... Il faut refaire la structure. Et, je ne sais comment le présenter sans choquer, il faut la volonté de le faire. Grande autosaboteuse moi même, j'ai de la compassion envers mes congénères . Mais il y a des situtations où les neurosciences seraient plus utiles que la diététique: il s'agit de trouver ou retrouver la bienveillance vis à vis de soi même, la volonté de se remettre à flot. Or je ne suis ni psy ni neuroscientifique, je n'ai pas d'outil autre que la méditation pleine conscience ou la psychomagie à la Jodorowsky pour entrer dans cet amour de soi. Tout le reste en découlera.
Désolée de ne pouvoir apporter plus, bon courage!
Bonjour Taty, merci pour votre réponse. Je pense que vous avez raison, et cela retentit d'autant plus justement en moi que, depuis une dizaine de jours, lors de mes "méditations" c'est ce que je m'emploie à faire germer en moi "la bienveillance"... il a fallu que je ré effleure le fond de l'épuisement pour en arriver à prendre conscience de cela. Bienveillance et sans doute patience.....; je maltraite mon corps, d'une façon ou d'une autre depuis l'adolescence, comment puis-je prétendre sentir à nouveau mes "cellules pétiller" (comme vous l'écrivez si merveilleusement dans un de vos topos), du jour au lendemain ?
Ces derniers jours de flambée m'ont contrainte à lâcher, à réduire la voilure et à mettre ma confiance dans le pouvoir d'auto-guérison du corps dans le repos. Vous insistez sur le repos dans un de vos topos que je n'avais pas lu jusque là (celui pour les maladies chroniques), c'est un aspect que j'avais paradoxalement occulté et qui est pourtant, je le découvre, tout aussi important que l'alimentation de qualité ressouçante.
Bienveillance, patience et confiance.... donc, malgré l'écran vous avez eu l'intuition d'une CLEF essentielle, Merci. J'ai toujours été d'un tempérament plus "contemplatif" (on me reprochait d'être "dans la lune" quand j'étais enfant) que "guerrier" et c'est pourtant bien une attitude de "guerrière" que j'entretiens avec mon propre corps....
Merci à vous.
Bonjour,
juste une précision... la volonté a quand même ses limites, à moins d'être un super-méditant qui parvient à guérir grâce aux visualisations, ce qui existe d'ailleurs et les témoignages abondent. Mais pour l'instant je ne place pas la barre si haut : j'ai un kyste au pancréas de 12 cm de diam. bénin mais qui prend du coup bcp de place dans l'abdomen et comprime un peu l'estomac, la rate et les reins... sans parler des lithiases à la vésicule ; des données physiologiques donc qui viennent compliquer les "refondations". D'où ma tentation parfois, mon questionnement d'éventuelles complémentations hors alimentation pour aider un peu à la prise d'élan. Mais si je parviens déjà à calmer le système neuro-vegetatif, grâce au repos, ce sera déjà une belle avancée.
bonjour, vous faites bien de préciser. En réalité la volonté n'a rien à faire dans l'histoire. "Vouloir" être bienveillant équivaut à "vouloir" ne pas avoir un cancer ou redevenir jeune
Il faut que je retrouve la vidéo ironique et juste de JP Sears, US, qui introduisait le livre de son copain Hardy: " Willpower doesn't work" (la volonté ne fonctionne pas).
Tout y est si clairement expliqué. C'est autre chose que la méditation apportera: c'est l'éveil à cette bienveillance, tout naturel, vous arriverez à avoir envie d'aller bien. C'en sera fini des "il faut que je" "je dois"... Ce sera "oh j'ai envie de..."
Vite dit, pas si vite fait...
Merci Taty. "envie d'aller bien" elle y est. Le truc c'est que cela fait tellement longtemps que ll'épuisement s'est installé et donc la lutte contre cet épuisement parce qu'il faut bien continuer à marcher, agir... que je ne me rendais plus compte que cette lutte était là. Cette sensation que l'on "tire" contamment sur les nerfs, sur les muscles.... pour simplement ne pas s'écrouler. Ou tout fatigue, le moindre geste, aller d'un point de la ville à l'autre... Outre la fragilité d'être hypersensible, les années d'ano puis de VG etc etc, je crois que je n'ai pas laisssé mes surrénales se remettre de mes 5 ans de thèse dont je suis sortie sur les rotules (et la MAI a flambé au sortir de cette thèse) et durant lesquelles je suis entrée dans un état de stress permanent ne laissant même pas à mon souffle le temps de se reprendre. Chaque minute devait être rentabilisé pour mener à bien cette tâche titanesque. Le pb avec le BO ou l'épuisement qui s'installe ou tous ces maux chroniques est que si l'on est pas suffisamment à l'écoute de son corps (comme c'était le cas pour moi) on s'y laisse aspirer, oubliant que cet état de survie, constamment sur le qui-vive tant les nerfs et les cellules sont à bout, n'est pas un état "normal".... dernièrement, grâce au repos couché je me suis remise à bailler.. et cela m'a fait me rendre compte que je ne baillais pratiquement plus depuis bien des années... et cela m'aide vraiment à reprednre contact avec mon corps. A ce niveau là la méditation - que je tente de pratiquer depuis plusieurs mois avec la relaxation - n'y avait pas suffi. Il fallait aussi ce fameux repos couché qui m'avait échappé dans vos autres topos pour pouvoir même avoir "l'énergie" de méditer... je me suis sans doute trop concentrée sur les évictions alimentaires (plus facile finalement de trouver des aliments-boucs émissaires, ou du moins c'était déjà des réflexes bien ancrés en moi depuis longtemps) c'est le moment du "ressourcement" intégral, de l'accueil, dans tous les sens du terme. Exit la volonté comme vous le dites car il ne s'agit pas de cela, simplement entrer dans le corps, et la bienveillance affleure naturellement, comme cela advient dans notre rapport avec les autres et le monde.
merci de tous ces échanges, si subtils.
Bonjour,
Je lis "nourritures saines" et "quand j'étais vieille" en boucle. J'ai l'impression de lire mon parcours concernant les aventures désastreuses au pays des régimes (j'ai eu ma période MIAM, cru, vegan, ... toutes ont été un désastre pour ma santé). Je suis épuisée depuis que j'ai 20 ans, nombreux problèmes gastriques au départ associés à la fatigue chronique. Puis un réel mieux autour de mes 30 ans. Je courais le semi-marathon et j'ai eu 2 enfants. Puis je me suis fait vacciner contre la grippe H1N1 à la sortie de la maternité et là, je n'ai pas refait surface depuis.
Troubles neurologiques (Lyme ou SEP, les médecins ne sont même pas d'accord entre eux), déséquilibres hormonaux avec ménopause précoce (j'ai 43 ans dans 1 mois), problèmes de circulation avec les doigts qui gonflent, épuisement, cerveau embrumé, douleurs musculaires et articulaires, problèmes de sommeil ... bref, pas joli comme tableau.
Je mange sans gluten et sans lactose depuis des années. J'ai bien conscience que ce n'est pas terrible mais quand je prends ne serait-ce qu'un peu de beurre (cru bio marque Gaborit), j'ai des douleurs. Idem quand je mange du boeuf. Dois-je donc éviter ces aliments définitivement ? D'ailleurs, à propos des aliments qui donnent des réactions, que pensez-vous des tests pour détecter les intolérances ?
Par rapport à l'alimentation, en ce moment, c'est la grande mode du régime paléo. Il me semble d'ailleurs que c'est le sujet d'un de vos derniers ouvrages avec des recettes. Je comprends l'intérêt mais, dans le régime paléo, on n'est pas dans un régime sans éviction puisqu'il s'agit de ne pas manger de céréales, amidons, ... Vous dites que c'est pour des profils plus costauds que le mien. Or, Terry Wahls a soigné sa SEP avec un régime hyper restrictif (elle est quand même sortie de fauteuil roulant !). Du coup, je me pose des questions sur le bienfaits des céréales. D'ailleurs dans vos livres, vous évoquez un régime semi-dissocié ou les céréales sont réduits. Je me demande quoi faire ...
Autre question : vous écrivez souvent que pour les personnes épuisés chroniques avec un tableau semblable au mien, l'alimentation seule ne suffira pas. Vous pensez à quoi ? Les 5 repos ? une prise en charge psy ? gestion du stress ? un traitement médicamenteux ? ...
Je suis contente de lire que la ménopause précoce peut éventuellement se corriger car, comme la personne précédente, c'est quelque chose que je vis très mal.
Merci pour tous vos écrits qui m'apportent beaucoup.
Nathalie
bonjour, je peux répondre à vos questions factuelles mais de façon anecdotique car un cas n'est pas l'autre
1/ terry wahls: primo personne ne connaît vraiment son histoire, secundo pour une wahls il y a mille personnes d'un autre profil, d'une autre histoire, d'une autre constitution. Nous tombons dans le piège de l'hypermodernité connectée. Il y a cinquante ans, nous n'aurions connu que nos voisins de quartier ou de village, et des membres de la famille étendue que l'on croisait aux fêtes familiales. A la rigueur nous aurions reçu dans le courrier des publicités pour un bracelet de cuivre miraculeux qui guérit de tout. Parmi ces contacts, il y a une chance sur dix mille pour que nous ayions eu une tante Michou de la trempe de wahls, il y a peu de chance que, éduqués, nous aurions eu la naïveté de croire la pub postale. Et si on avait une tante Michou, on pouvait la voir évoluer, connaître son histoire réelle. Résultat: on ne se comparait pas à de l'impossible, si pas de l'invéridique pour être poli, comme on le fait aujourd'hui avec le net. J'aime les histoires à la wahls, car elles donnent envie d'agir, de réagir, de se prendre en mains. Mais cela s'arrête là.
2/ les cures dures comme la cétogénique, la paléo, le véganisme: je connais plus de personnes qui ont développé des troubles, de l'épuisement, des signes nerveux APRES avoir tenu ces diètes plus de quelques mois que de mangeurs qui s'en sortent grandis (raison de ma prudence à ce sujet). Mais à nouveau, nous ne voyons sur le net, en vidéo, dans les articles, que les rarissimes personnes qui ont le profil, la constitution, la force de pratiquer ces modes exclusifs à long terme. J'écris pour l'instant un petit scénario sur la cétogénique pour mon fils, qui le veut absolument. Je lui ai choisi le docteur Eric Westman comme mouvance principale pour commencer, car il est pondéré, clair, hyperpragmatique. Il faut bien cibler une seule personne à écouter, sinon on s'y perd. Mais tout ce que dit ce gentil médecin sur la tenue à long terme est faux selon ce que je connais du terrain des régimes à la Atkins, pour lesquels on a 50 ans de recul: 90% des pratiquants reprennent le poids et plus, la grande majorité développent des formules sanguines anormales et des formes de fatigue, nervosité, insomnies qui ne sont pas le signe d'un régime équilibré. Westman a ses raisons, il y croit, il vend sa camelote, comme tout le monde: si tu manges comme moi, tu deviens mon ami en gros. En outre, le passage par une cure cétogénique a des effets thérapeutiques tels que cela renforce le côté messianique du médecin. Il est aveuglé sur d'autres pans de cette médication alimentaire.
En conclusion: si je conseille des diètes d'exclusion, c'est toujours en cure de quinze jours (max 30 jours), comme une cure de médicaments. On ne rencontre alors pas les dégâts au moyen et long terme. Le mode alimentaire permanent sera ensuite toujours, selon moi, les nourritures vraies alias l'assiette ressourçante. Avec laquelle il faut compter, avant de se requinquer, le quart du temps qu'on a mis à se déglinguer... Patience.
3/ les tests d'intolérance: non seulement ils sont chers, mais ils sont erronés une fois sur deux (de l'avis même du laboratoire qui les a créés). C'est cher payé pour jouer aux fléchettes. Je ne sais combien de fois j'ai raconté l'histoire de mon copain naturo assez friqué qui s'est amusé à faire les tests tous les mois pendant six mois: à CHAQUE fois, les résultats différaient pour la plupart des aliments. En outre, si vous ne digérez pas certains aliments, il y a plein d'autres raisons que les "intolérances". Mais voilà que le net a choisi de cibler ce bouc émissaire-là. Je ne vais pas lutter contre une telle vague...
Je me contente de répéter à qui veut l'entendre: arrêtez de vous comparer à la voisine, n'écoutez pas les sirènes des intolérances, ne faites pas de choix dur au long terme, écoutez les signes du corps. Quatre phrases et plus de vingt bouquins pour l'exprimer... Il faut croire que je n'ai pas assez varié les périphrases ;)
Désolée de n'apporter que ces mises en garde et non une solution ferme...
Bonjour,
Merci pour votre réponse claire, pragmatique et intelligente !
Bonne journée,
Nathalie
Bonjour,
"qu'est ce que vous avez fait à vos cheveux ?.... - (moi) : pourquoi qu'ont ils de particulier ? - On dirait qu'ils ont plus de vitalité, et votre visage aussi, vous êtes moins pâle, moins livide... je sais pas comment dire... - (moi) : Et bien je mange ressourçant, vous ne connaissez pas Taty ?"
Ce sont ses remarques de la vendeuse de la boutique bio que je fréquente depuis plus de 20 ans qui m'invitent à vous écrire !
Un petit moment déjà que je voulais le faire pour vous donner quelques nouvelles... manière de vous témoigner ma reconnaissance pour votre parcours/démarche/recherche. Je continue à consulter Maya par Skype régulièrement. Je regrette de ne pas vivre en Belgique pour la rencontrer en "personne" tant j'apprécie sa manière de travailler, sa cohérence, son éthique autant que ses compétences.
Niveau état général vraiment il est incomparable avec ce qu'il était avant d'entrer en "alimentation ressourçante". Et c'est en m'extirpant peu à peu de l'épuisement chronique (pour les non canaris et non "burn-outés" je suis encore une fatiguée chronique mais je sens bien moi l'énoooorme différence) que je me rends compte combien pas mal de mes "symptomes", que je n'identifiais même pas comme des symptomes tant je vivais avec depuis....(toujours ?), tel, par exemple une amélioration progressive de la vue... c'est à dire que je souffre moins à garder les yeux ouverts en plein jour... les douleurs musculaires au cuisse quasi permanentes, j'ai l'impression d'ailleurs d'avoir enfin des muscles, d'être constituée de muscles, de densité. L'irritabilité aussi, qui chez moi je le sentais bien est la plupart du temps dus à l'énorme fatique, s'estompe, parfois totalement inexistante et cela fait un bien fou d'enfin pouvoir relationner sans être dans un constant qui-vive, sur les nerfs, ou dans la peau d'une bête traquée. On m'avait diagnostiquée cyclothymique aussi bien sûr et je vois que ce penchant-là s'est considérablement stabilisée. Bref.... je continue à prendre du fresubin, beaucoup moins, 10 jours par mois environ. Le fresubin, avec les enzymes, sont les seuls compléments que je prends. Les règles ne sont toujours pas revenues, il me manque encore un deux kilos et peut être aussi un "je-ne-sais-quoi" qui leur permetrtait de se réveiller. Dans les nouvelles "extraordinaires" et cela me tient à coeur de le partager avec vous car je sais que vous comprendrez qce que cela signifie pour une ancienne VG (je le fus durant 25 ans), j'ai franchi le RUBICON.... à savoir j'ai commencé à manger du veau (avant le boeuf bientôt) une fois tous les 15 jours et du foie de volaille une fois par semaine. Jusque là je n'avais réintroduit que la volaille et je voyais bien que niveau vit B12 et fer (le mien est tjs au ras des paquerettes, comme les globules blancs) il fallait bein que j'en passe par là. Et bien voilà !! Je ne peux pas dire que je sois tranquille avec cela, même si je choisis bien sûr le producteur. Les premières fois (après le veau et après le foie) énorme fatigue m'a terrassée, mais cela va mieux à présent. J'ai aussi reintroduit le pain au petit epeautre au levain et cela a étrangement vraiment fait basculer les choses niveau énérgie et poids, Maya m'a dit que c'était souvent le cas pour les profils comme le mien.... une anecdote "canari" : après avoir passé deux semaine sà la mer où l'appétit s'était réveillé et la digestion était beaucoup plus rapide, quand je l'ai dit à Maya elle m'a dit que là aussi c'était un classique chez les canaris... je suis toujours épatée impressionnée par la manière dont vous avez su étudié et comprendre le fonctionnement des "canaris"....
Niveau "feu digestif" ce n'est pas encore ça, surtout concernant la constipation dont je n'arrive pas à cerner la cause et, du coup, non plus à y remédier (contrainte de prndre du movicol à plusierus reprises :-( par contre dans mes tentatives d'y remédier j'ai essayé les graines de psyllium noir (pas le blond car je ne le supporte pas : spasmes - nausées) et, si niveau constipation il n'est pas toujours efficace, il m'a fait un bien fou au niveau d'une sensation abdominale, sorte de trop-plein dont je n'arrivais pas à déterminer a cause mais qui était constante. Comme si cela aidait aussi niveau vidange gastrique, très mystérieux... J'avais l'impression que ces graines mucilagineuses venaient "éponger" le colon.... ce qui m'a fait comprendre aussi que j'avais des pbs "d'absorption colique" : boire beaucoup chez moi cela n'aide pas du tout la constipation, cela va juste fatiguer mes reins et vessie... Bref.... en faisant des recherches sur le net pour tenter de mieux comprendre je tombe sur un site inconnu dont le ton me rappelle quelqu''un... et c'était vous ! en "cuisine nature", un article sur le travail du DR Pourtalet.... Incroyable comme vos recherches constituent une véritable malle aux trésors ! Voici les différents points que vous énumérez et que j'avais remarqué. Par exemple j'ai mieux compris pourquoi je digère mieux la viande si je la mange avec du pain que lorsque je mangeais juste viande et légumes (là la viande se balade durant des heures dans l'estomac) tandis ue le pain semble aider à "pomper", Pour les fibres complètes : j'ai voulu testé les flocons d'avoine, habituellement je n'en mange qu'une fois par semaine et j'ai testé sur une semaine d'en manger 3-4 fois pour voir si cela m'aidait niveau transit... en fait cela a empiré ! Idem pour figue ou datte sèche... Et pour l'eau bien sûr... je n'ai toujours pas trouvé quelle est ma dose à moi mais je sais que boire plus ne m'aide pas du tout à être constipé contrairement à ce que 'lon répète à tort et à travers !
Eliminer les aliments sucrées, en tout cas à jeûn.
Ne jamais boire à jeûn. Boire par petites gorgées après le repas. Pour l'eau, en cas de sport intensif, la solution de Pourtalet est très subtile. Voir son livre.
Limiter les repas trop riches en fibres complètes
Commencer un repas par un aliment de type pain qui peut "pomper" les sucs accumulés.
Encore une fois je trouve chez vous ce que j'ai observé de manière empirique... et qui va à l'encontre de tout ce qu'on lit ailleurs. Pour la constipation mon futur essai sera les graines de lin qui, en tant que graines mucilagineuses devraient avoir les mêmes bienfaits que celle de psyllium noir.... et qui je l'espère seont plus efficaces pour la constipation dont je peine à comprendre la cause.
Encore du travail à faire dans mon rapport à l'alimentation, encore tendance à chercher le/les boucs émissaires, à pesner histamine/fodmap/oxalates/sulfites (je suis encore sensible à ces derniers, je le sens avec les oeufs...) et ne pense pas encore assez en termes de saveurs/gout/texture/couleur/consistance, je continue à "manger avec ma tête" comme me le dit mon cher acupuncteur mais le temps fera son oeuvre j'espère. En tous les cas Maya et vous m'y aidaient grandement.
J'ai hâte de lire votre nouvel ouvrage sur les canaris et vous souhaite bon travail !
merci et bravo, je suis toujours émue de voir comment l'on peut se prendre en charge et se respecter au point d'arrêter (ou de vouloir arrêter) de "manger avec sa tête", ce qui est drole
bonne continuation avec Maya, l'acupuncteur... et votre intuition profonde
NB. Vous serez déçue par le nouveau "canaris" 2019 car je n'y cible que les enfants. J'ai fait un petit test de nouveau module feuilleter, voir ici: http://online.fliphtml5.com/fcjz/gsef/
Bonjour,
Je viens de lire votre histoire et je me retrouve dans beaucoup de vos symptômes, merci de nous en avoir fait part. On se sent moins seul. Je me rends compte que je ne suis pas seul à vivre des choses pas simples au quotidien.
De mon côté, je suis victime d’un diabète de type 1, d’une thyroïde faiblarde, d’une dysbiose, d’une grosse constipation avec grosses prises de laxatifs, d’une libido dans les choux etc .... Mes problèmes sont relativement récents c’est-à-dire début 2016. Et ils ont empiré au fil de mes changements de régime.
Une opération en début d’année m’a également bien fatigué. D’ailleurs, je me retrouve également dans ce que vous dites concernant la difficulté à dormir ou faire une sieste. Le corps ne veut pas lâcher prise. Les exercices tibétains m’aident au quotidien ainsi que la cohérence cardiaque. Mais j’ai l’impression que ce n’est pas encore suffisant. Je vais me renseigner sur les exercices que vous pratiquez.
A l’heure actuelle, je remonte tout doucement la pente. Je suis le principe de l’alimentation ressourçante de Taty et divers exercices d’après son ouvrage sortir du burn-out. Une mine d'infos cet ouvrage. Merci. En l'espace de deux mois, j’ai récupéré de l’énergie, d’ailleurs un semblant de libido a pointé le bout de son nez dernièrement. Mais malheureusement n’est pas resté.
Depuis deux mois, j’ai pu également voir une amélioration au niveau des intestins si bien que j’avais réduit d’un sachet mes laxatifs. Malheureusement, la semaine dernière, j’ai lâché un peu de lest cad mangé plus de légumes qu’à l’accoutumé, peut être mangé des choses qu’il ne fallait pas, je m'interroge toujours (pain sans gluten Schaar/Schnitzer entre autre, car ils sont à index glycémique bas et difficiles à faire en alimentation ressourçante, ajouter des probiotiques prescrit par une spécialiste du microbiote qui au passage m’a donné une liste longue comme le bras de compléments alimentaires mais que j'hésite à prendre), et mes intestins ont radicalement ralenti.
Bref, grosse baisse de moral. Après avoir effectué des cures drastiques depuis l’année dernière, j’ai beaucoup de mal à encaisser une bête régression. J’étais tellement content de voir enfin la lumière au bout du tunnel J’en ai sérieusement raz le bal de devoir tout analyser ce que je mange, et d’être dans la culpabilité à CHAQUE repas, est-ce que cet aliment est bon pour moi ? Ou vais-je au contraire tout foutre en l’air ? Socialement c’est très dur aussi quand des gens en face de vous se font plaisir en mangeant des gâteaux, du chocolat, des frites, du gluten, des glaces et j’en passe, et que de votre côté c’est rotation de patate, riz, quinoa et un dessert tous les fins de mois. D’ailleurs j’appréhende déjà Noël et les repas gargantuesques auxquels je ne pourrais presque pas toucher.
Je suis admiratif des histoires que j’ai pu lire où des personnes victimes de régimes, de cures depuis des dizaines années tiennent toujours le coup. Je dois avouer que les derniers jours, j’ai un gros coup de mou. C'est pourquoi j'épluche les forums pour trouver des réponses. J'envisage de contacter Maya dont les retours st très positifs.
Dernièrement quand j’ai vu que le livre les canaris de la modernité était sorti j’étais très content. Je me suis dit que j'allais pouvoir affiner mon protocole. Malheureusement, j’ai l’impression, qu’il ne me concerne pas, vu qu’il cible les enfants.
Je pense qu’il faudrait que je m’oriente plus vers « Repenser l’assiette du mangeur atypique ».
J’en viens à quelques questions que je me pose, peut être que Taty pourra me répondre :
1) Quand est-ce que l’ouvrage « Repenser l’assiette du mangeur atypique » sortira ?
Sinon questions purement pratiques :
2) Les aliments suivants, que l’on retrouve souvent dans les pains sans gluten, « Psyllium, gomme de guar, xanthane, graines lin, courge, tournesol » peuvent-elles bloquer les voies de détox du foie et contiennent-elles des salicylates ?
3) Est-ce que les types de pain genre Schaar/Schnitzer sans gluten peuvent-ils être « nocifs » pour des canaris de passage ? Car ils sont bien pratiques en terme de IG et difficilement reproductible en fait maison ?
4) Est-ce qu’il faut éviter les graines (lin, tournesol, courge) quand nous sommes sensibles au salicylates/amines ?
5) J’ai lu dernièrement sur le site d’une naturopathe, que dans le cas de la fatigue des surrénales (ce qui est mon cas), il fallait faire attention avec le ginseng panax car il risquait de les refatiguer. D’ailleurs, à la place de celui-ci, elle préconisait de l’Ashwagandha, plus doux pour les surrénales. Par contre, vous préconisez de ne pas passer par les plantes donc je m'interroge ?
Dernièrement, j'ai eu l'occasion de discuter avec une naturopathe qui avait elle-mm vécu un burn-out. Elle s'en était sorti, pour relancer ses surrénales HS par de la DHEA et de l'hydroxycortisol. Qu’en pensez-vous ?
De mon coté, j’utilise du ginseng panax avec lequel j’ai un petit résultat positif. Je me demande si je dois l’arrêter ?
Désolé pour cette série de questions « scolaires » mais l’objectif est toujours d’aller mieux.
Merci à vous et courage Seabird.
Bonjour Nicogrosdem,
je vous encourage vivement à consulter Maya ou un autre référent formé par Taty, pour moi ce fut un passage essentiel et cela l'est toujours car l'équilibre est très précaire, et j'ai encore du mal à interpréter certains signaux du corps, ou tout simplement à me faire confiance. Elle pourra vous accompagner vers une alimentation qui vous correspond vraiment à l'aide, entre autre, du profilage. J'espère que Taty pourra vous répondre sur le forum. De mon côté pour la fatigue des surrénales et en attendant que vous rencontriez un référent , je vous conseillerai juste ce que préconise Taty dans une vidéo visible sur yotube : le repos allongé : 1/4 d'heure toutes les deux heures. Il faudrait le faire durant plusieurs mois. Et d'éviter toute prise de compléments qui ne vous sera pas conseillé par le référent. Personnellement je suis hypersensible aux compléments et maintenant je fais très très attention. Le repos est simple et économique et il me semble qu'aujourd'hui on a un peu trop facilement deux réflexes : intolérance alimentaire et prise de complément... Après pour les gommes de guar et xanthane je sais que les personnes souffrant de dysbiose peuvent y être sensibles mais c'est toujours au cas par cas. Personnellement j'éviterais les pains Scharr etc et plus largement tout ce qui est archi-industriel surtout en ce moment où vous êtes en crise. En plus avec ses "aliments" industriels contenant 1000 choses il est compliqué de savoir à quoi on réagit ou alors faire vraiment des rotations, outil là aussi très simple mais puissant. Mais je ne suis pas une professionnelle et j'espère que quelqu'un d'expérimenté pourra vous répondre. En tous les cas je vous encourage encore une fois vivement à vous faire accompagner. Bon courage !
Merci Seabird.
A vrai dire, je me fais suivre par une spécialiste du microbiote. Mais comme je le disais précédement, elle m'a prescrit une liste longue comme le bras de compléments alimentaires + probiotiques. Mais pour le moment, je ne prends rien; j'attends que l'organisme s'équilibre. D'ailleurs si ça se trouve, ce sont les probiotiques qui m'ont desservi il y a peu de temps moi qui suis sensible aux amines/salycilates.
Je vais contacter Maya. J'espère qu'elle consulte à distance.
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