J'ouvre ici un fil de discussion autour de mon billet de ce 9 octobre, sous l'intitulé "Un cas d'école: régler le burn-out par l'éviction alimentaire?". J'y transcris mon courriel à Joelle, une camarade fileuse qui souffre d'épuisement chronique.
Si vous avez des commentaires à ce sujet, ici est le bon lieu pour les partager. Joelle viendra y ajouter les précisions qu'elle juge utiles.
Bonjour Taty,
Je me permets de te donner à lire le fruit de mes déductions grâce au pendule.
J'ai donc pendulé pour toutes sortes d'intolérances que j'ai trouvées en demandant si c'était oui, un peu ou non à la question; "ai-je cette intolérance". Le résultat est "oui" pour le gluten, la caséïne, la levure, les moisissures, les salycilates, les sulfites et l'histamine. "Un peu" pour beaucoup d'autres. Il semble que le départ soit le gluten. Quand on sait que j'ai été nourrie trois fois par jour aux tartines de confitures et que à l'adolescence, je me disais déjà que j'étais née fatiguée...
J'ai donc testé au pendule le pain d'épeautre mi-mi et c'est non pour la levure mais oui pour le levain et une fois par semaine. Je dois dire que je reviens de vacance en France en chambre d'hôte et que pour la deuxième fois, je suis heureuse de rentrer pour arrêter le pain et les viennoiseries auxquelles je ne sais pas résister si on me les met sous le nez. Je finis par me sentir pas bien, insomnies, peau qui flambe au pied gauche, stress, cuir chevelu qui démange...
Ce que je fais depuis juillet, quand j'ai commencé le régime sans salicylates et sans histamines, c'est que je teste toutes sortes d'aliments une fois par mois et je vois une légère amélioration au fil du temps; un aliment qui change de colonne et passe du "non" au "parfois" ou du parfois au oui. Chouette ! J'ai ainsi découvert que les mûres et les framboises passaient bien et le raisin de ma serre aussi. Re chouette.
Je vais aussi tester la prise de pouls pour avoir des indications.
Si j'ai bien compris, la période de régime strict est passée et je dois manger de certaines choses, comme le gluten, de temps en temps.
Je vais prendre du silicium pour fixer le magnésium, je prends un peu d'algues pour les minéraux et je me fais une tache de teinture d'iode pour stimuler la thyroïde de temps en temps. Je me repose dès que je sens la fatigue et aussi longtemps qu'il le faut. Je ne fais plus de projet trop important pour moi pour l'instant.
Après avoir mieux compris l'hitoire des déclencheurs et de la source, je dois préciser que j'ai été détectée canari. J'ai une dominance oestrogénique que je compense avec de la progestérone bio identique et j'ai une hypothyroïdie tellement légère qu'elle n'est pas détectée... je suis dans les normes même si c'est proche de la limite inférieure. Pour compenser cela, j'ai trouvé sur internet la solution de me faire une tache de teinture d' iode sur la peau. La tache disparait avec l'absorption de l' iode. Il parait que la teinture d' iode perd de son efficacité après quelques année. J'en ai racheté la semaine dernière car je me sentait vraiment très fatiguée même au lever et, après quelques jours d'application, cela m'a donné un coup de fouet et a remonté ma tension. J'ai chanté toute la journée de samedi, ce qui ne m'était plus arrivé depuis des mois.
Le déclencheur a été l'enchainement du décès d'un de mes frères puis de ma ménopause puis le décès de mon père et enfin celui de ma mère. Le tout en l'espace de 6 ans avec beaucoup de trajets puisque j'habite à 150 km de ma famille.
Je me sens mieux même si je suis encore loin du la pleine santé.
Je viens de me rappeler que j'ai eu une thyroîdite de de Kervin en début de ménopause... Je suppose que cela n'a fait qu'ajouter au reste.
Je suis un peu perdue quand tu dis maintenant que l'hypothyroïdie ne serait pas la source...
Je me suis commandé un livre sur l hypothyroidie subtile écrit par un médecin belge.
Je vais te donner quelques infos complémentaires;
- Ma mère a eu des problèmes de thyroïde depuis son enfance et une de mes soeurs aussi mais à l'âge adulte.
- Il y a quelques années, un ostéopathe qui faisait aussi de la chromothérapie a stimulé mon hypophyse pour "essayer quelque chose". Ce dont je me souvient, c'est que je n'ai pas eu froid cet hiver-là ! Mais on ne peut faire ce traitement qu'une fois par an. Et ce que je lis dans le livre sur l'hypothyroïdie, c'est que cela peut provenir de l'hypophyse... La source serait donc l'hypophyse qui fonctionne trop peu ? Je vais suivre cette piste-là pour le moment.
pour les personnes qui liraient, il manque dans le fil une des quetsions de Joelle, lors d'un mail à propos de tissage - datons ceci du 22 octobre:
Joelle: Je vais mieux au niveau digestion; je pratique les rotations avec bonheur. Je me suis commandé un livre sur l hypothyroidie subtile. Des que je l aurai lu, je te dirai quoi si cela t intéresse. J ai lu que l intolérance au gluten pourrait venir de l absence d allaitement maternel...
Ma réponse:Si c'est le livre sur l'hypothyroidie subtile d'un médecin belge près de Braine l'alleud: ne m'envoie rien, je connais, ce type n'a qu'une idée en tête hélas: tout le monde en est victime, c'est un peu fruste comme vision. On ne peut pas se tromper, par chez nous, 3 femmes sur 4 parmi les plus de trente ans souffrent d'une forme ou d'une autre de faiblesse de la thyroïde. Mais cela ne signifie pas que c'est la source des soucis, c'est parfois la conséquence d'un autre déséquilibre.
Revenons au msg du 26/10 de Joelle:
Je n'ai pas écrit que " l'hypothyroïdie ne serait pas la source" chez toi, en particulier. Je ne connais pas ton cas. Je voudrais simplement relativiser la piste de ce médecin (que j'ai regardé, car le titre de son livre ressemble à mon propre "en finir avec le burn out", mais ouf! le mien est paru plus tôt).
NB. J'ai utilisé ci-dessus l'adjectif fruste sans réfléchir, dans le courriel original,. Cela devait être un lapsus de pensée, car un des diagnostics possibles est "hypothyroïdie fruste", terme médical qui qualifie une situation où la TSH est élevée, mais la T4 normale, enfin "normale" selon les tests.
Dans "quand j'étais vieille", je cite les multiples sources possibles de l'épuisement: chacun doit chercher, seul ou avec son médecin. Si on ne soigne pas la source, on tourne en rond. SI on ne traite que la conséquence du désordre, on prendra des compléments (ou des médicaments ou un régime) pour chaque effet collatéral Cela équivaut à prendre une aspirine pour les maux de tête, mais à continuer à picoler tous les soirs. On peut faire ça, certes, mais ce n'est pas efficace... Le même mangeur aurait pu changer de type de vin, ou soigner son foie: et là, parfois, plus de mal de tête. Un peu plus efficace, à mes yeux.
En gros, si après 3 à 6 mois d'une stratégie bien construite ET bien suivie, tu n'as pas retrouvé la forme après l'épuisement, c'est que l'analyse de la source était fausse. On ne fait que panser une blessure, sans retirer la flèche qui te blesse, quoi.
La thyroïde en familial, surtout du même sexe: c'est un élément clef pour retenir cette piste.
Thyroïde qui flanche: ça peut aussi être lié à la dominance oestrogénique, si c'est ton cas. Si oui, en tant que diathèse 1 (probable) j'aurais suggéré que tu prennes une forme particulière de progestérone, que seul un médecin peut conseiller - la forme bioidentique, mais pas sous forme de crème. La crème pour la peau est sous-dosée (quand c'est une bonne marque, certaines n'ont même aucun effet). La progestérone que je conseillais quand j'auditais s'achète aux States, par une astuce particulière. Je n'ai plus les docs mais ta coach doit les avoir dans les notes de cours. Elle a la particularité par rapport à la bioidentiques des médecins européens ne pas être absorbée par le foie, elle ne fatigue pas l'organisme.
Je n'ai pas écrit: commande cette progest! J'ai écrit: envisageons le cas. Je ne suis pas thérapeute à distance, tu vois ;)
N'oublie pas de faire une recherche sur "progestérone" ou "oestrogénique" sur mon site perso http://www.taty.be
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