Bonjour Taty,
Je me permets de vous solliciter, car je suis un peu perdu quant aux protocoles à suivre pour ma guérison.
Comme je vous l’avais dit précédemment, en lisant vos ouvrages, je me retrouve principalement dans le cas d’un burn-out, c’est-à-dire d’un épuisement chronique suite à des chocs répétés ces dernières années.
En effet, fin 2015, à l’âge de 35 ans, j’ai contracté un diabète de type 1. A cette époque, suite à cela, et pour des raisons que j’ignore, j’ai eu de légers soucis de digestion, et de constipation. Chose que je n’ai jamais eu auparavant. Je mangeais de tout sans problèmes particuliers. Un médecin qui m’avait prescrit un test aux igg, m’a conseillé à cette époque, l’éviction du gluten et des laitages animales.
J’ai donc modifié mon alimentation en privilégiant le végétal tout en prenant des probiotiques afin de relancer ma flore intestinale.
En 2016, la situation de mes intestins se régularise mais (bêtement) pour le sport, je me mets à consommer des protéines végétales en grosses quantité (poix chiche et chanvre) ce qui me provoquera des diarrhées et une grosse constipation qui se soldera par une prise de laxatifs. Laxatifs que je prends toujours.
En 2017, des évènements personnels (soucis de santé et autres) me font rentrer en dépression. Je perds l’appétit et mon organisme ne tolère plus que des petites quantités d’aliments. Je pense qu’à cette époque, mon alimentation tournait vers le végétal et l’absence de graisses animales n’a pas aidé mon état mental.
Ensuite, pendant plus d’une année, d’errance dans différents régimes qui vont me fatiguer (jus vert de légumes, grosses consommation de légumes, purée d’oléagineux, grosse consommation de dérivée de coco et plus rien d’animal), je vais me retrouver très fatigué et essuyer encore une opération, deux concours, qui vont me faire rentrer sans m’en rendre compte dans un stress chronique.
Ainsi, pour résumer depuis l’année dernière, je n’ai presque plus de libido (à mon grand désespoir car ma femme et moi-même voulons un enfant), je suis fatigué, j’ai des acouphènes, ma constipation tenace est toujours présente (obligation de prendre des laxatifs) et surtout j’ai le plus grand mal à dormir. Je suis incapable de faire de sieste, un je-ne-sais-quoi m’empêche de lâcher prise, et tout simplement de récupérer.
Depuis que j’ai lu votre ouvrage sur le burn-out, je me retrouve en grande partie dans les cas décrits : tempête hormonal, frilosité, fatigue chronique, constipation, dysbiose, stress chronique( certainement dû au cortisol).
De plus, j’ai clairement compris que les intestins n’étaient pas la cause à mes problèmes mais surtout une conséquence et qu’il fallait surtout du repos, du calme et une alimentation ressourçante.
J’ai ainsi suivi vos recommandations depuis début juin de cette année, à savoir :
- consommation d’aliments et de graisses originelles
- réintroductions progressives de laitages crus
- repas basés sur votre liste d’évictions (car je suis sensible à certains aliments riches en salicylates et en amines : thé vert, coco, oléagineux, chocolat, porc, etc … et cela tombe sur ma constipation)
- cohérence cardiaque
- exercices tibétains
- exercices physiques calmes (yoga, marche en forêt, nage calme)
- les seuls compléments que je prends : vitamine c, huile de bourrache, huile de foie de morue.
Depuis que je suis vos recommandations, j’ai clairement remarqué que j’avais plus d’énergie, que je digérai mieux, d’ailleurs, j’ai commencé à réduire mes laxatifs. De plus, j’ai clairement davantage le moral depuis que je consomme des graisses animales. C’est flagrant.
Par contre, bien que je me sente beaucoup plus calme, je suis incapable de dormir correctement. Malgré une fatigue saine apportée par de la marche, de la méditation, cohérence cardiaque, je n’arrive pas à faire de sieste et dormir correctement les nuits ; j’ai beaucoup de mal de m’endormir : dès que je me sens partir, mon corps lutte, malgré moi, pour me garder comme éveiller. Je soupçonne clairement le système sympathique de vouloir garder le dessus. J’avais eu ces symptômes similaires lors du déclenchement de mon diabète mais au bout de quelques semaines, à l’époque, le corps s’était équilibré naturellement.
À ce jour, cela m’handicape énormément, car je sens une fatigue profonde que je n’arrive pas résorber. J’ai envie de dormir, mais je n’arrive pas. D’ailleurs, même en vacances, je n’ai pas pu me reposer correctement. J’en viens donc à mes interrogations :
1/ Afin de pouvoir dormir et ainsi récupérer, car je pense que ce sera la clé pour me régénérer, est-il mauvais de passer par une aide chimique (somnifères ou anxiolytiques) ? Au moins dans un premier temps pour casser ce cycle « cortisol » handicapant.
2/ Mon problème de libido est vraiment problématique. Comme je vous l’ai dit, ma femme désespère de ne pas avoir d’enfant. Depuis l’année dernière, mes érections matinales sont quasi inexistantes, sans parler de ces pulsions sexuelles que je n’ai plus. Que pensez-vous si je passe par une complémentation en T3 (une prise de sang a révélé une T3 très faiblarde) ou de passer à faible dose par des hormones ou autres ?
3/ Connaissez-vous des spécialistes sur Paris qui pourraient m’aider à affiner mon protocole ?
4/ D’après vous, du fait de mon diabète dois-je fortement limiter ma consommation de glucides dans le cas de ma dysbiose ?
Merci pour votre aide préciseuse.
Nicolas G.