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le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance

le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 minus     6 août, 2017 - 12:52
 Tous

ci dessous un brouillon de billet à paraître, que je peaufinerai sur la base de ce mail à une camarade que je soupçonne "canari"

 

Voici l'historique typique d'une victime de défaut de méthylation

An 1. Une personne A qui est née avec un défaut génétique subtil (comme le défaut de méthylation) s'est presque habituée à une vie de troubles nerveux, inflammatoires, digestifs divers dus à ce défaut de naissance.

An 2. Elle découvre une autre forme d'alimentation, principalement basée sur des évictions individuelles, par tâtonnements.

Ce n'est pas une vie, d'autant plus que les exclusions s'entraînent mutuellement et qu'elle va finir par ne plus rien digérer. Elle bricole un peu avec le sans gluten sans laitages sans sucre (normal qu'elle bricole, pas de jugement ici, personne ne lui a rien appris sur son cas). Elle survit, mieux qu'avant, mais c'est toujours une survie.

An 3. Elle découvre peut être la macrobiotique, la cétogénique, le zero-carb même. Miracle! Tout va mieux... tant qu'elle ne mange pas autrement. Les dîners en famille avec additifs, sucres et tout le bastringue provoquent des catastrophes, incomparables à ce qu'elle avait l'habitude de vivre avant, quand son corps était bétonné par les inflammations diverses.

Si elle a été tentée par l'alimentation vivante, le crudivorisme, tout va mieux pendant deux semaines et puis cata. Généralement, ces personnes là n'insistent pas trop dans la voie du cru, car elles en sentent vite les limites.

Elle a même parfois testé la cure du foie de l'imposteur Clark, s'est encore plus vidée au plan organique. Ou elle fait des lavements au café, technique hyperbrutale pour libérer la vésicule (ce qu'elle aurait fait en douceur en phyto).

A ce stade déjà quand un auditeur la reçoit, il est très difficile de combler les manques qui se sont installés depuis deux ans. Nous, coachs et auditeurs, ne pouvons rien au plan médical, on ne peut que chercher avec les "canaris" les catégories alimentaires qui les aggravent. C'est déjà un grand pas, car auparavant ils étaient dans un marée de confettis: "parfois je supporte le chocolat parfois pas" (même marque), ou alors "on m'a dit d'arrêter plic et ploc ou pluc...". Ici, au moins on peut tâcher de repérer des catégories entières comme les salicylates, les oxalates, les sulfites etc.

Si j'avais pu, à l'an 1, la convaincre de lire et de suivre "nourritures vraies", ce serait drôlement plus simple, car ce sont les canaris en particulier qui ne supportent pas les cochonneries de la vie moderne, telles que je propose de les éviter dans ce topo.

An 4. Bref, la personne tombe ensuite sur la piste des enzymes: j'ai compris, il me manque des enzymes. Elle commande aux States les enzymes pour décomposer l'histamine ou les phénols ou que sais-je. Cela la soulage (pas toujours). Mais elle devra prendre ces enzymes à vie.

An 5. Grâce à un médecin anti-âge (rigolo comme terme non?), elle découvre qu'elle ne souffre pas d'une carence en enzyme, mais bien d'un défaut enzymatique, comme si son corps ne savait pas produire certains sons de la langue française: son organisme ne code pas les enzymes nécessaires, ou ne les code que quand il est au repos, sans stress, à la campagne, sans pollution électromagnétique et chimique. Enfant, elle ne l'a pas senti car la vie est plus forte que tout. Ado, on a mis ces débuts de délire organique sur cette période critique (c'est normal: il déprime, il a des rages de colère, il devient anorexique, etc.). Adulte, ça commence à se manifester par des inflammations chroniques dont la médecine classique ne comprend pas l'étiologie, ces "canaris" sont diagnostiqués "pseudo-quelquechose" comme pseudo-cholangite: il a tous les signes de la cholangite, mais pas les marqueurs sanguins. Ils sont souvent pris pour des illuminés par la médecine classique. Pour les femmes, après le premier enfant c'est souvent la grande dégringolade car l'organisme est éééééépppuisé. Et là, macache les bons enzymes.

La personne A fait même le test génétique 123me.com aux Etats-Unis, test qui confirme qu'elle porte une série de gènes de malcodage.

ça lui fait une belle jambe que le médecin ait reconnu son défaut de naissance car la médecine et la nutri n'ont strictement aucune solution. Que dit l'Inserm, qui a repéré ce type de biochimie aussi? "Il faudra que nous travaillons à moins polluer, pour éviter ce phénomène... à la prochaine génération". Que disent les équipes HPU (qui traitent des désordres de ce type sous le nom de pyrolurique)? "Arrêtez tous les compléments et les médicaments, mangez sainement". Point à la ligne. Témoignage des personnes que j'ai envoyées chez eux, en Hollande. Que disent les médecins fonctionnels américains de la mouvance 123me.com? "Prenez des donneurs de méthyl, faites une détox' des métaux lourds, ajoutez du glutathion ou que sais-je" et ils aggravent ces pauvres malades. Voilà qui fait cher la consultation. Quasi tous ces canaris adultes pourraient écrire une encyclopédie avec le nombre de médecins et de diagnostics qu'ils ont accumulé depuis qu'ils cherchent. Ils ne sont pas tous des simulateurs (il y en a, certes), ils sont pour la plupart des gens intelligents, honnêtes, volontaires et j'ai mal au coeur de voir le déni des médecins, surtout spécialistes (bien que je les comprends: ils sont dans un échec thérapeutique flagrant, dur pour l'ego du tout puissant médecin). J'ai très mal au coeur (mais ça n'aide personne) de voir qu'un société arrive à rendre ses membres malades, mais n'a pas de solution pour les requinquer.

J'ai quelques cas anecdotiques autour de moi, de canaris de naissance requinqués, mais l'alimentaire n'est jamais seul. J'en suis un exemple: je suis en meilleure santé à 62 ans qu'à 30. Mais ça tient à un fil, ça merdouille très vite.

Si d'autres canaris adultes en "revival" veulent témoigner, je suis amateur!


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 Seabird     16 juillet, 2018 - 09:49
 minus

Bonjour, je peux me reconnaitre quasi trait pour trait dans ce portrait... je pourrais vous apporter mon témoignage... le hic est que je n'ai toujours pas trouvé déquilibre et je ne sais pas comment y parvenir. Je suis actuellement suivie par Maya. Je prends Trienza qui m'aide certes mais l'effet "miraculeux" du début aura mis un mois pour s'atténuer. Et je ne sors pas du cercle vicieux des évictions (entrainant, outre la prise de tête de la jonglerie - car je dois faire attention aux fodmmap, salicylates, amines et oxalates -, même si depuis quelques semaines j'ai laché la bride aux salicylates car ce n'est plus tenable...) qui m'ont considérablement amaigri (IMC > 16) et dénutri, et bien sûr carencé (en magnésium, B1 et B9, vit A, D et surtout C +++). Malgré l'alimentation ressourçante, car trop dévictions, car aussi perte de plaisirs (et donc de sucs gastriques) avec tous ces interdits. Bref je veux bien témoigner si cela peut vous intéresser mais je ne sais pas si cela peut aider puisque je suis toujours en plein...


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 minus     16 juillet, 2018 - 11:07
 minus

bonjour, vous êtes situé où? Je bouge pas mal avec le camping car, je viendrais faire une interview "informative" pour d'autres cas; on verrait bien ce qui en sort

 


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 minus     16 juillet, 2018 - 20:31
 minus

pour les autres lecteurs, je précise

1/ je suis quasi sûre que maya a bien expliqué que l'éviction n'est pas la solution, mais un passage de test de quelques semaines, pour trouver ses marques

2/ il est quasi impossible de s'y retrouver si on cumule les évictions que vous citez, il ne reste qu'à jeûner et là vous deviendrez squelettique - en fait il y a chez vous (et chez tous) UN grand bloqueur, il faut le trouver; et là la vie chantera enfin, l'appétit reviendra. Si on continue en pointillisme, éviction par éviction, peu de chance de le trouver...

 

deux réflexions au passage

 


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 Seabird     23 juillet, 2018 - 18:42
 minus

Bonsoir, merci pour votre réponse. Je suis du côté de Toulouse, donc, si vous passez par là... j'en profite pour vous remercier pour avoir "conceptualisé", trouvé ce phénomène de la "canaritude". Je n'ai lu ce topo-là qu'après que Maya m'ait dit que j'en étais un. Cela m'a permis de comprendre beaucoup de choses et offert une toute autre lecture à mon parcours chaotique pour ne pas dire infernal. Je me suis rendue compte que cela avait conditionnée mon parcours jusqu'à aujourd"hui. J'ai enfin compris pourquoi dès enfant j'étais sensible aux parfums chimiques (alors que pour mes autres camarades il n'y avait aucun problèmes), et je passais pour la "délicate" de service, cherchant toujours un moyen de me faire "excuser" pour sécher les sports collectifs ou l'endurance à l'école ou au collège car je n'avais pas l'énergie de mes camarades, je ahahanais.. derrière eux, trop lente, trop molle... mais parce que j'étais déjà épuisée ! Et les indigestions fréquentes, les nausées avec crises d'angoisse à partir de 12 ans soignées à coup de primperan et qui m'ont amenée (dès cet age-là à une époque, début des années 80,où ce n'était pas encore généralisé) à me méfier des aliments et à éliminer ce qui pouvait potentiellement me faire mal... Voilà, donc si vos pas vous mènent dans le Sud je serais ravie d'échanger avec vous. Bel été à vous et votre famille !


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 minus     24 juillet, 2018 - 04:16
 minus

Je serai à Montech, près de Montauban pendant dix jours. Je ne pourrai hélas venir jusqu'à Toulouse car je garde ma toute petite fille (22 mois). Mais en partant, je pourrais faire un détour le 6 août avant de remonter vers la Belgique. Ou on peut se retrouver là mi-chemin car je suis en camping car et on peut y enregistrer. Ou, si vous pouvez faire une pointe jusque Montech, on fera l'enregistrement pendant qu'elle dort... Entre le 26/7 et le 1/8 idéalement. 2 au 5/8: OK mais un peu plus difficile. Je vous propose de continuer la discussion sur les détails pratiques par courriel. Utilisez le bouton contact de mon blog  http://www.taty.be/contact.html ou l'adresse courriel de greenshop que vous devez connaître. Ils me feront suivre.


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 Seabird     27 juillet, 2018 - 09:16
 minus

Bonjour,

pour reprendre les discussions autour des compléments et des canaris. Comment rompre le cercle vicieux ? Malgré l'ART, mon organisme peine à reprendre le dessus :canari depuis l'enfance, affaiblie et dénutrie par des années de restrictions alimentaires pour tenter de "palllier" à la mauvaise digestion (dont + 20 ans de végétar/lisme). Du coup système digestif si affaibli (vésicule en rade) que ne peut trop forcer sur le gras ni manger abats, ni trop prendre de bouillon, seule viande tolérée blanc de poulet, légumes exclusivements cuits - même la salade- etc. Carencée il m'est recommandé de me supplémenter en vit A, C, D, B (car carence avérée en B1 et B9), et magnésium. Mais connaissant la sensibilité des canaris j'hésite fortement... Je vois comment je réagis négativement à bcp de choses dont, malheureusement, toutes les plantes censées aider le foie ou vésicule prescrites par mon homéo... la seule bien supportée comme vous le dites dans le topo est le chardon marie, mais je n'en sens pas non plus de bienfait, sauf la toute première cure que j'ai faite. J'ai eu un espoir avec la gentiane mais s'est révélée très vite trop fort... du coup comment rompre le cercle vicieux ? Trop affaiblie mon corps ne digère ni n'assimile assez pour puiser les nutriments essentiels dans la nourriture qui pourraient lui permettre de se requinquer... et de reprendre du poids (trop perdu à la suite de trop d'évictions), retrouver règles etc... je poste ce message en pensant que cela peut aider d'autres canaris dans l'impasse. D'autant que cela 'm'intéresserait de pouvoir communiquer avec d'autres canaris. Bien à vous tous.

P. S pour info mon compagnon qui a aussi un foie mauvais détoxifieur a trouvé une aide formidable en faisant le bilan sanguin PROTEOMIS (qui indique la palnte qui peut nous aider). Peut etre cela peut servir à certains. Moi malheureusement pour l'instant cela ne m'a pas éclairé mais cela peut être une piste à explorer.


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 minus     28 juillet, 2018 - 19:55
 minus

Bonjour, vous avez raison, je pense que votre cas aidera pas mal d’autres personnes, malades ou coachs.

J’avais publié ce message sur le forum dans l’attente de solutions par des hypersensibles remis sur pied. Mais il n’est pas exclus que vous y arriviez aussi.

Je reprends ce qui me vient à l’esprit pendant la lecture, dans l’ordre, et qui découle de mes 20 Années d’observation des plus sensibles d’entre nous, que j’ai catalogués « canaris » pour la facilité, mais qui regroupe tous les hypersensibles. Le billet final sera reformulé.

Il faut se rappeler qu’en réseau ressourçant et profilage, nous ne pouvons qu’intervenir tout en aval des soucis, sans avoir vraiment de diagnostic possible des sources réelles. Nous appliquons donc des solutions de dépannage, selon les cas.

En outre, dans les topos je m’inspire de praticiens et de cures efficaces . Je ne fais que relativiser leur discours et le proposer sous forme nourrissante et pratique pour les Jules pressés épuisés. Parmi ces conseilleurs je n’en connais pas encore qui ait donné les outils pour requinquer des personnes épuisées par les évictions multiples. Peut être Robert Masson, mais ce n’est pas explicité dans ses livres et je n’ai pas suivi ses cours. Nous naviguons donc à vue.

Au passage, je n’ai pas de mots assez durs pour tous ces aventuriers de la nutri qui n’en connaissent qu’une vision très fermée (prof Joyeux, France Guillain, Marion Kaplan, etc.), qui semblent raisonner à base d’exclusions  et qui sont surdoués pour dévitaliser, dénutrir les gens. Je ne vois pas ce qu’ils proposent pour les remettre sur pied ? C'est bien inconscient.

Les nombreux cas similaires au vôtre que j'ai vus en audit venaient parfois après un parcours chez d'excellents nutrithérapeutes comme le docteur Georges Mouton. Le seul défaut: ses innombrables compléments avaient été inutiles. Mais au moins il n'avait pas cassé le mécanisme chez ces personnes, par des interventions ahuries. Pardon, j'ai la plume acide quand je pense à l'inconsistance de ces conseilleurs obscurs. Quant aux docteurs Mouton et assimilés, je les comprends: ils ne peuvent tout simplement pas envisager qu'on vit dans un tel chambard. Ce n'est pas documenté, scientifiquement.

Je verbalise des évidences que vous connaissez, mais qui peuvent aider d’autres. Et qui m’aident à reformuler la prochaine édition de « canaris » qui était trop ciblée enfants.

1. + 20 ans de végétar/lisme :

En combien de temps peut on remettre sur pied quelqu’un que le végétarisme a fragilisé ? Il faut compter le quart du temps que vous avez mis à vous fragiliser… Prenez patience, il faudra agir très progressivement, très doucement, comme quand on apprend à un bébé à marcher.

 

2. (vésicule en rade)

Ce n’est que mon  observation de terrain. Beaucoup de canaris sont victimes de cette vésicule fragile, qui serait comme le « bouchon » qui empêche le circuit de fonctionner. Dans ces cas, il faut donc cibler la vésicule. Non pas en mangeant moins gras et en lui obéissant à l’aveugle, mais en la soulageant.

L’aubier de tilleul est réputé soulager la vésicule, certes, mais je serais prudente : faire une petit test d’abord. Peut être les formules à base d’artichaut conviennent mieux. Dans mon cas, le bon vieux cynarol très classique est mon meilleur ami (dragées, pharma). Les complexes artichaut de nutergia ont un effet minime. La tisane d’aubier de tilleul : je n’ai pas pu tester plus d’un jour, cela doit agir sur les reins car j’ai eu des lancements rénaux douloureux après deux heures  et mes pieds étaient enflés le lendemain matin. Pas pour moi ! Pas envie de tester une deuxième fois.

Si vous avez fait les lavements au café souvent ou la cure du foie de Clark, je n’ai pas de réponse car la vésicule est alors carrément déglinguée.

 

3. forcer sur le gras

Dans votre cas (ceci n’est pas un audit en bonne et due forme, c’est un cas de figure), je ciblerais les protéines d’abord. Le même protocole que pour les anorexiques : recommencer par ajouter  ce qu’il faut de protéines (car elles codent les enzymes, il faut reconstruire la base), en se fiant entre autres aux poudres protéinées saines comme Fresubin. Diluer les poudres dans un potage fait maison ou une mousse de légumes. Ces poudres sont utilisées en médecine classique pour requinquer les plus dénutris. Je ne m’explique pas comment techniquement, mais elles semblent adéquates chez les plus fragiles. Bizarre, alors que ce sont quasi des produits de synthèse. Ne pas se fier qu’aux poudres, combiner avec ce qui vous va : poulet, canard etc.

En tout cas, forcer sur les protéines : demandez  à maya l’équivalent en aliments des 10 unités protides (ou 100g de protides) dont vous auriez besoin au quotidien (pour un poids de 50kg). Et tâchez d’en prendre la moitié avant 10 heures du matin, pour commencer et pour évaluer. A cause de certaines hormones que l’on produit à ces heures là.

Quand on recommande les bonnes graisses, cela peut être simplement les graisses naturelles dans les aliments sains

Et enfin, quand la vésicule souffre, il lui faut des graisses faciles à métaboliser sans enzymes : beurre, ghee, palme, coco.

 

4. manger abats

Les nourritures vraies ne demandent pas de manger des abats… c’est la Weston price qui insiste sur ce flanc des aliments ressourçants (tout comme ils insistent sur les aliments fermentés pour tous, à tort à mon avis). Les abats sont riches en nutriments essentiels, certes, mais pourquoi se forcer ? Dans la gamme abats, on peut se limiter au foie de morue une fois par semaine.

Le refrain : LLL càd liver, leafy greens et legumes -> foie, légumes à feuilles vertes et légumineuses ; qui apportent des nutriments précieux et puissants. Mais il ne faut pas se forcer.

 

5 bouillon

Il est utile pour son apport en glycine et collagène ainsi que comme « trame » générale pour capter les nutriments. C’estune nourriture vraie, certes, mais il n’est essentiel que chez les personnes qui pratiquent Nouvelle flore. Dans TOUS les autres cas, c’est « selon »… Le bouillon est à mes yeux un peu survanté pour tous les cas de figure alors qu’en profilage je le vois mieux adapté aux diathèses 1.

 

6 Carencée il m'est recommandé de

Comment a-t-on validé les carences ? Par analyse sanguine ?

Après ma révolution kousminienne, les analyses indiquaient un profil quasi sidéen tant j’étais carencée en tout. Alors que j’étais fraiche comme un gardon si je comparais à ma vie d’avant. Encore aujourd’hui les analyses alternatives comme la médecine endobiogénique me donnent une image très chaotique, quasi anarchique. Eh bien, ces bons chercheurs ne connaissent pas les biochimies spéciales. Je vis là dedans depuis 60 ans, j’ai appris à faire avec.

 

7 plantes censées aider …

Bis repetita : les plus fragiles ne peuvent pas utiliser les plantes, aussi bizarre que ça paraisse. Parfois les équivalents classiques « chimiques » conviennent mieux.

 

 

8 chardon marie et autres

Un dénominateur commun chez les hypersensibles : un produit fait de l’effet deux à quatre semaines, puis son efficacité se tarit. Certains avancent l’hypothèse d’une résistance adaptative des bactéries (candidose). Et si c’était simplement que le corps a eu un coup de fouet momentané, mais reflanche ensuite ? Parce qu’on n’a pas trouvé la bonne piste ? Je prends ce phénomène comme simple indication d’une hypersensibilité.

 

 

9 fodmap, salicylates, amines et oxalates

Je répèterai aussi souvent mon antienne : il est IMPOSSIBLE que toutes ces catégories soient des bloqueurs chez la même personne. Vous n‘y pouvez rien, j’ai un peu testé facebook quelques mois, dont des groupes fermés. J’ai été ahurie de lire que la réponse à quasi tous les problèmes était les évictions. C’est comme un mantra moderne. Quand on demande de s’écouter, on insiste sur ce qui ne va pas. Je n’ai quasi rien lu comme conseil positif : écoutez ce que votre corps demande, ce qu’il aime, ce qui le verticalise et le dynamise, le fait pétiller.

Comme dans une psychothérapie systémique (je reviens à mes chouchous), il faut trouver qui, dans la famille ou dans le service administratif, travaille à bas bruit pour saper l’ambiance générale. Ce n’est généralement qu’une seule personne. En alimentaire, ce n’est qu’une catégorie principale. Or, quand on a pratiqué mille et une évictions, on ne voit plus clair. Pour les autres hypersensibles, mon mantra : testez UNE catégorie à la fois, ne les cumulez pas.

Je suis vraiment confuse mais je ne vois pas trop comment se remettre d’évictions cumulées, à part ajouter une fois tous les trois jours un produit, en toute petite quantité et sans jamais le présenter deux jours d’affilée.

Ensuite, en pratiquant les rotations que je prévois dans les nourritures vraies, les hypersensibilités ne se manifestent pas. Je ferai la semaine prochaine une recension du travail du docteur H. L. Newbold (USA), qui en 1991 déjà, avait balisé le chemin pour les hypersensibles comme lui.  Je viens de lire son ouvrage : The Type A / Type B Weight Loss Book, généreusement scanné par Esmée Lafleur du site zerocarbzen.com (ouvrage passionnant même hors obésité). Je n’irais pas jusqu’à le qualifier de « grand esprit de notre temps » comme la blogueuse le fait. En tant qu’hypersensible lui-même, et praticien ouvert à tous les possibles, il  a consigné dans ses livres son expérience. De terrain, d’observations, pas de recherches cliniques.

En gros et de mémoire : tester individuellement, car les variations sont extrêmes.

Tester hors alimentaire, car les sources sont vastes.

Tester jusqu’à des modes de cuisson ! Selon lui, de nombreux malades ne supportaient pas la cuisson au gaz car des gaz pénétraient les aliments.

Lorsqu’on a repéré la source des soucis (résidus de pesticides, certains cosmétiques ou parfums, fourrure animale, amidons, œufs, légumes, parfums d’ambiance, formaldehyde,  etc  - sa liste est aussi large que sa patientèle), il faut les éviter si possible. Sinon, ne pas les rencontrer tous les jours, mais tous les trois à quatre jours. Son mantra : l’homme n’est hyperréactif qu’aux éléments de la modernité. Certains de ses patients ne tenaient qu’à base de viande de bœuf. Ils n’étaient pas réactifs au poulet, mais avaient faim en permanence en se limitant à la volaille maigre comme le poulet. « Bœuf seul » : raison pour laquelle il est encensé sur le site d’Esmée qui promeut « viande de bœuf, eau et rien d’autre ».

La triste fin de ce médecin est comme un refrain des canaris de la modernité. Il est décédé en 1993 à 72 ans  d’un choc anaphylactique après la prise d’ antibiotiques en hôpital,lors du traitement d’une infection.

 

J’écris quelques lignes à la fois, entre les activités avec ma petite fille, j’espère que ce n’est pas trop décousu. Ce sera reformulé en billet, en tout cas, puis intégré dans la version remaniée de « Canaris » à paraître en automne.


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 Seabird     29 juillet, 2018 - 11:50
 minus

Bonjour,

Merci infiniment pour vos réponses, pas décousues du tout, vos conseils et votre lecture.

ET merci de me rappeler que le chemin sera long et que je dois être patiente… comment exiger que mon corps recouvre la santé « par miracle » alors que j’ai mis tant d’années à le priver…et alors qu’il est soumis à une avalanche de pollutions en tous genres de plus en plus violente.

Pour précision je suis Vata-Pitta (prévalence Vatta, diathèse 2 groupe sanguin A et type cueilleur.

Diathèse 2 Ce qui confirmerait, pour le bouillon, que je doive y aller mollo. Cuit maxi 2 h, pour l’instant de poulet, en toute petite quantité (l’équivalent de 4 cubes de glaçons), et pas tous les jours.

A propos de la vésicule heureusement pour moi je n’ai pas fait de cure Clark ou autre, les lavements simples, à l’eau, conseillés par la naturo (X) m’avait déjà assez épuisée pour que je ne tente pas d’autres expériences… J’espérais beaucoup en la gentiane, d’autant que le goût amer me « plaisait » ou m’attirait (le seul soda qui me ferait envie, même si je ne me risquerais pas à en boire est le schweppes). Les 3 premiers jours semblaient être ok, et cela semblait agir sur constipation (et vidange gastrique ?) puis patatras, débandade de boutons autour de la bouche et ce brouillard mental, cette gêne typique que me provoquent toujours les plantes censées aider le foie que l’on m’a prescrites par le passé (par exemple j’ai eu le même effet l’an dernier avec une tentative de cure de jus de bouleau). Avotre lecture je comprends pourquoi cela coince avec les plantes... Les périodes où je mange beaucoup de potimarron (surtout la variété très farineuse m’est ressourçant) je suis jaune, et ce de plus en plus, au point d’avoir été interpelée récemment par un inconnu me disant que j’avais la jaunisse ! Cela me le fait depuis longtemps mais cette dernière année cela s’est accentué.

Pour le gras, c’est à vous que je dois, ainsi qu’à Maya, (Merciiiiiii),  d’avoir (re)découvert le beurre (au lait cru, je précise – ici je trouve le Gaborit). Puisqu’il y a longtemps que je l’avais supprimé sur les conseils de X - naturo. Alors que le « pain et le beurre » étaient, enfant, L aliment qui me ressourçait au point que je ne me serais nourrie que de « pain et de beurre » au grand dam de ma mère qui ne supportait plus de m’entendre lui réclamer… J’ai donc attendu de connaitre votre approche pour oser en remanger…et, là, surprise de constater que mon corps semble bien tolérer les quasi 30 gr par jour (en deux prises) que je lui donne… alors que j’ai vécu + de 20 ans avec seulement 2 c à soupe d’huile (VPPF) par jour comme dose de gras quotidienne (toujours sur les conseils de X). Si l’on m’avait dit, il y a ne serait-ce qu’un an qu’un jour je prendrai au petit déjeuner, 2 x semaine, des tartines de pain des fleurs beurré avec du blanc de poulet je n’aurais jamais pu y croire ! Ou même des tartines de  pain beurré avec du comté… alors cela ne passe pas tous les jours bien (selon les jours, la fatigue etc) mais en règle générale je me sens mieux avec ces petits déjeuners gras que je ne me sentais lorsque je prenais de la purée d’amande. L'huile de coco j'en prends rarement à cause d'une nuance de gout que je n'aime pas trop (alors que j'adore la crème de coco ou le lait). Je vais essayer l'huile de palme.

Une autre chose que j’essaierai un jour, la moelle de l'os… car je l’adorais enfant lorsque ma mère faisait du pot au feu. D’ailleurs je n’aimais le bœuf que sous cette forme de pot au feu, lorsque ma mère me faisait manger un steack j’étais au supplice…

Autre bizarrerie d’hypersensible ? : depuis la découverte du chocolat 100%, je remarque que non seulement je semble bien le tolérer (je l’avais banni depuis trèèèèès longtemps car je pensais ne pas le supporter mais c’était en fait, je pense, le sucre ajouté) mais que parfois il me ressource (plusieurs fois j’ai noté qu’il faisait disparaitre un mal de tête). J’ai eu la surprise de pouvoir en manger en belle quantité (sous forme de gâteau cru, donc mélangé au gras de la noix de coco) et de bien réagir… ce qui m’aurait semblé une hérésie totale il y a de cela à peine deux ans… et m’épate encore. Alors bien sûr je ne me risque pas à le faire trop souvent. S surtout j’essaie de ne pas dépasser 4 fois par semaine (maxi 5 fois) deux carrés de choco 100%.

Pour les protéines je vais suivre votre conseil des protéines de lait, d’autant qu’en plus du reste décrit, mon corps a connu 10 ans d’anorexie à l’adolescence. Difficile d’évaluer qui de la poule qui de l’œuf mais l’hypersensibilité est pour beaucoup, selon moi, dans cette chute dans l’enfer de l’anorexie. Elle a démarré suite à mes premières crises de nausée… dès l’âge de 12 ans j’ai cherché alors des moyens de la « soigner » en réduisant, sélectionnant… jusqu’à me laisser absorber dans l’anorexie. Ensuite + de 20 ans de végétarisme donc, et l’apparition d’une MAI, spondylarthrite, malgré une alimentation bio. Immédiatement le conseil de différents thérapeutes, le seul finalement : supprimer gluten et lactose. Comme vous dites c’est devenu un mantra. Plutôt que de me conseiller d’augmenter le gras et de réintroduire les protéines animales on me dit d’enlever….Puis ensuite les autres évictions, l’effet domino. De cette expérience d’évictions je constate, pour l’instant : certes une amélioration de certaines choses (je n’ai plus de sueurs nocturnes, moins d’allergies printanières, moins de rhumes, moins d’acné), mais en contrepartie, plus je supprime d'aliments et plus je suis sensible à de nouveaux aliments, un amaigrissement excessif, l’aggravation de la fatigue, la perte de « peps », d’appétence ET perte musculaire, alourdissant et empêchant la marche alors qu’elle m’est si essentielle….. bref la vie réduite à la survie. Et ce que je ne supporte plus c'est aussi l'attitude envers la vie que ce cercle vicieux des évictions impliquent, car forcèment cela modèle le comportement, entrainant une fermeture, une rigidité, renforce les peurs... comme si cette multiplicité d'évictions (devenue une sorte de folie globale aujourd'hui) était la métaphore d'autre chose. Cela nous donne une illusion de contrôle, mais ce n'est qu'une illusion. Et j'ai besoin de retrouver de la souplesse, dans tous les pans de l'existence... Il est vain réécrire l’histoire mais j’ai le sentiment que si j’avais eu la chance, au moment de l’apparition de la MAI, de connaitre l’ART, elle aurait suffi pour me remettre sur pied et je n’aurais pas eu à en passer par ces évictions. Le système des rotations, l’attention aux quantités par prise, la qualité ressourçante (car aujourd’hui la mention « bio » ne suffit plus)… D’autant que les plats à base de blé (lasagnes VG et surtout tartes aux légumes, biscuits et tout ce qui a une « pâte » croquante) ont toujours au ma préférence… je l’avais déjà bien diminué au fil des années (pour suivre les conseils naturo), priviligiant le petit épeautre. Son éviction, mon corps a donc du la vivre (et mon mental aussi, comme une punition… je lui « ôtais le pain de la bouche » pour ainsi dire.

Le trienza est aujourd’hui LA béquille qui me permet d'avoir un minimum de confort digestif. Car j’ai oublié de précisé que je pratiquais aussi le régime dissocié depuis longtemps et cela a encore aggravé la paresse digestive. Vous l’évoquez, me semble-t-il, dans un de ces topos il me semble, Robert Masson aussi. J’essaie depuis peu de rajouter un peu de féculents même lorsque je mange de la viande.

Le sans FODMAP m’a certes apporté une amélioration notable : ma langue est beaucoup moins blanche qu'auparavant où elle était tout le temps quasi… et supprimé les nausées. En revanche cela a aggravé ma constipation et cela n’est pas tenable sur le si long terme. Meon attention aux oxalates s'est éveillée à l'occasion de découverte de cristaux d'oxalates (dans un ECBU), puis en subissant une terrible intolérance aux blettes (mangées trop souvent sans doute pour pallier les évictions des autres légumes riches en FODMAP alors qu'à la base je n'étais pas attirée par les blettes, au contraire, et que je me forçais plutôt à en manger pour manger des légumes...) même réaction que les blettes avec la quinoa (avant je la digérais bien semble-til mais plus depuis deux ans), les betteraves et l'amarante. Sensible aussi aux aliments soufrés tel qu'ail, poireaux, oeuf... mais ce dernier je l'ai quand même réintroduit (exclusivement le jaune), grand maximum deux fois par semaine même si réaction de fermentation... et souvent bouton après certains produits de la mer comme crevettes...

Mon objectif, et Maya m’accompagne en ce sens est la réintroduction progressive. Et ce n’est pas simple. Car forcément il y a des réactions, et difficile de savoir faire la différence entre une réaction « normale » envers un aliment qu’on a depuis trop longtemps évincé et une réaction de véritable intolérance envers un aliment qui ne nous convient pas. Donc pour l’instant j’essaie de me fier à ce que j’ai envie de réintroduire (car certains aliments évacués ne me manquent pas mais d'autres me manquent bcp !) et par rotation : j’essaie en ce moment le K-Philus, une à deux fois par semaine. Vive réaction immédiate la première fois puis moins… j’ai envie de persister et ce malgré le fait qu’avec le type de fermentation que j’ai (méthyl acétate mesurée par le Dr. X), le K-Philus (et le beurre aussi d’ailleurs) soit déconseillé. La prochaine étape est le petit épeautre… effectivement je dois (ré)apprendre à marcher comme un bébé, et pas facile de faire taire le mental qui a fini par prendre les commandes jusqu’à brider mon corps… il n’ose plus faire entendre ses besoins et il y a bien longtemps que j’ai perdu la sensation de faim (sauf parfois, rarement, seule la mer, a le pouvoir de l’éveiller franchement). Si je devais écouter ma faim pour manger je ne mangerais pas souvent… ou alors elle s’éveille parfois en mangeant.

Une autre piste :  je sens bien que mon système neuro-végétatif est totalement "catastrophé", j'ai de plus en plus de mal à me détendre, à faire tout simplement une sieste même si je suis fatiguée, comme si mon corps peinait aussi à se reposer. Pour info, et pour celles et ceux que cela peut intéresser, j'ai trouvé la technique de Yoga Nidra (plein de vidéos sur Youtube, en particulier les enregistrements de micheline Flak) qui sont pour moi plus ressourçants et bénéfiques que la méditation assise (je ne suis pas "prête" pour celle-ci, je mentalise encore trop, cela aggrave le bouillonnement). Le yoga nidra m'aide vraiment à revenir dans le corps... et parfois m'accompagne dans le sommeil, m'aide à "lâcher". Car ces derniers temps je suis de plus en plus en mode HYPER sympathique… d’où l’aggravation je pense des pbs digestifs.

Petite précision : dans le test de pyrolurie je réponds à oui à 8-9 questions ! mais est-ce du simplement à l’épuisement.. difficile de savoir.

J’ai hâte de lire la version remaniée des « canaris » et votre prochain billet…

Merci encore infiniment pour avoir osé débroussailler, expérimenter, transmettre…prendre des chemins de traverses, à la lisière des dogmes et des modes tyranniques. Merci aussi pour votre implication, votre bon sens et votre talent. Je sais ce que cela implique de se confronter aux discours dominants, les peurs que cela éveille en nous et j'ai beaucoup d'admiration pour vous d'avoir su faire face à ces peurs pour oser écouter votre corps et lui faire confiance plutot que de vous en remettre en une instance extérieure. Un beau chemin courageux et exigent, une véritable aventure, remarquable...

Bien à vous.


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 Seabird     3 août, 2018 - 12:47
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Une dernier question pour compléter mon message précédent : pensez-vous que le processus de "ménopause précoce" (taux FSH, LH, oestradiol) que les résultats endocrino viennent de révéler puissent être endigués par la transition alimentaire que j'essaie d'opérer depuis plusieurs mois ? Cela m'a fichu un sacré choc... certes l'anorexie durant les 10 ans d'adolescence puis ma diète végétarienne/lienne très mal gérée (sous-protéinée et "hypograsse") durant plus de 20 ans ont bien du abimer le métabolisme... sans parler des perturbateurs endocriniens... mais je me demandais si le processus était réversible ou pas :-( sans passer bien sûr par un traitement hormonal :-( 


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 minus     4 août, 2018 - 06:08
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quand vous mentionnez l'hypersympathique, je suppose que maya vous a demandé où vous en étiez de la pollution électromagnétique. Chez une personne fragile, diathèse 2 de surcroît, c'est pire que manger des cochonneries... le corps est en permanence en orthosympathique (la lutte) et n'arrive plus à basculer en parasympathique (le repos, la réparation). La flambée de ce qu'on appelle burn out aujourd'hui ressemble beaucoup à une allergie aux conditions de travail de ce XXiè siècle, mais aussi à une réaction saine de l'organisme qui est trop "fouetté" par l'electro-smog.

quant aux légumes, je vous comprends, on met du temps à croire que, parfois, oui, on peut si pas on doit se passer totalement de légumes! Je commence ici un billet que je publierai à mon retour. J'ai suivi cette piste dès 2003 (après la rectocolite) chez Emma Davies, de plantpoisonsandotherstuff (de mémoire), une bipolaire de génie qui faisait une synthèse habile des recherches sur le sujet des hypersensibles. J'ai trouvé une autre piste: le docteur Georgia Ede, une médecin psychiatre, hypersensible elle même, passionnée par la nutrition et hautement potentialisée (très probablement zèbre ou HP si j'en juge par quelques critères). Elle décortique la documentation internationale avec acuité. Elle en déduit qu'aucune étude ne peut incriminer la viande dans les troubles divers qu'on lui impute chez l'humain. Et qu'aucune étude ne peut démontrer l'utilité des légumes quotidiens chez l'humain non plus. Le billet sera plus fouillé avec liens vers ses billets. Cela rejoint mon questionnement depuis longtemps: lorsque je suivais Kousmine, je m'interrogeais sur la superbe santé des sénégalais se nourrissant de poisson/riz le midi et riz/ poulet le soir. Quasi aucun légume. Des fruits à volonté, certes, mais rarement présents sur les tablées. Quand j'ai commencé un potager, je pensais aussi à nos aïeux dans les campagnes: ils n'avaient des légumes que cinq à six mois par an (2 mois par an dans certaines zones en Russie), des fruits de saison, deux mois à la fois aussi. De beaux vieillards dans nos campagnes quand ils ne mourraient pas de septicémie après une blessure, d'intoxication, d'épidémie ou d'autres causes non liées à l'alimentaire. Comme on les voyait encore récemment dans des contrées reculées en Chine (aussi peu légumiers, d'ailleurs, mais à vérifier). Certes, quelques lactofermentations, mais à microdoses. Pour le reste: farineux et sources animales (ce qui garde mieux que les légumes, sans congélo), et qui est disponible quasi en toute saison.

Quant aux tests du médecin français que vous testez, primo: je n'ai pas bcp de retours fulgurants sur sa pratique, mais bien évidemment les personnes satisfaites ne m'interrogeront pas. Confirmé par certains des naturos qui suivent sa technique. Secundo et essentiel: pourquoi, mais pourquoi écouter une nouvelle mouvance, très fraîche, peu validée dans les autres pays? Si ce n'est que vous n'avez pas encore assez confiance en vous pour... vous faire confiance, précisément. C'est une telle ritournelle en alternutrition que je le verbalise ici pour tous. Votre organisme est unique, seule une personne y vit 24h/24h, assez longtemps pour observer finement, déduire, tester, valider: c'est vous! 

 


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 Seabird     5 août, 2018 - 14:30
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Bonjour Taty, merci pour votre réponse !

Nous n'avons pas évoqué l'ES avec Maya, les consultations se font par skype, cela passe très vite avec toutes les questions que j'ai à chaque fois. Mais elle a déjà suggéré que l'épuisement intense était peut-être du à autre chose que l'alimentaire dont peut-être sous-entendait-elle l'électrosensibilité. Et cet été m'apporte la confirmation de ce dont j'avais eu l'intuition. Une part importante de mon épuisement s'envole quand je quitte mon appartement de la grande ville (cette année, en plus des ondes et de l'antenne relais proche le compteur Linky a été installé et je n'ai pu m'y opposer puisqu'il était hors de l'appart, sans appui des autres locataires) pour un séjour à la campagne. Pour la fatigue c'est flagrant que cela a eu un impact immédiat, idem pour le système ortho/para. Enfin je peux plus facilement « lâcher ». Envisager de vivre dans un endroit moins exposé, à la campagne est d’actualité depuis un moment, le hic est que je ne supporte pas certaines fumées de cheminées l’hiver… et j’ai lu dans votre topo sur les canaris que c’était typique, ce qui m’a « rassurée » dans un sens, je ne suis pas la seule à réagir à tant de choses.

Me vient souvent cette phrases, en voyant la vitesse à laquelle nos corps s’affaiblissent « ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés », titre d’une fable de la fontaine « les animaux malades de la peste », ici une peste créée par l’être humain « hypercroissant ».

Pour les légumes ce que vous dites m’intéresse beaucoup.

D'ailleurs, après l’éviction SG/SL la naturo m'a conseillé de diminuer les farineux et c'est vraiment là que j'ai commencé à maigrir excessivement. Les farineux ont tjs été la famille d'aliments qui m'attirait mais j'ai tenté durant quelques semaines d'en consommer le moins possible (avec l'espoir de pouvoir faire une cure NF, avant de décider de consulter Maya) et cela a fini par m'achever... Leur consistance elle-même m'a toujours attirée (le côté pâteux... de bouillie d'avoine, du riz et le côté croustillant des biscuits, le farineux du potimarron...) mais je cherche à mesurer leur consommation sachant que cela entretient la dysbiose.

Votre observation de l'alimentation de nos ancêtres est très intéressante ! il y airait-il aussi des profils plus ou moins adaptés selon le type de légumes ? Je sias que j'ai toujours mal supporté ceux très riches en eau comme le sconcombres, le melon, la pastèque... et finalement un repas où je mange un peu de protéine, un peu de farineux et un peu de légumes cuits semble passer mieux qu'un repas avec protéines et une plus grosse quantité de légume (sans farineux). Signe de trop d'humidité (selon la MTC mais je ne m'y connais pas assez en cette discipline pour approfondir...) ? 

Pour le médecin des tests respiratoires, ça aussi c'était avant de rencontrer l'ART (quelle belle abréviation car vous êtes vraiment une artiste dans ce domaine ;-)

Je dois quand même dire que parmi les personnes consultées avant de connaitre votre approche c'est celui qui m'a donné les conseils alimentaires les plus "censés" : remanger de la viande (volaille), du fromage affiné (comté parmesan), insister sur le gras et supprimer tout soja. Il m’a aussi dit que chez moi le pb n’était pas le gluten mais le fructane. Il m’a aussi conseillé de limiter les fodmap. L’erreur que j’ai faite, notant une nette amélioration sur certains symptomes, a été de les supprimer drastiquement sur une trop longue durée. Et, si cette exclusion des fodmpa calme les symptomes (nausées, langue chargée), je n’ai pas l’impression qu’elle « soigne ». Et l’exclusion des fodmap, alors qu’en parallèle j’ai considérablement augmenté protéines animales (je n’en mangeais plus depuis 25 ans) et gras…, m’a encore plus fait maigrir.

Je vous remercie pour vos réponses et vos encouragements à me faire confiance… dur dur quand on a autant lu… et vécu tant d’années dans les évictions et les soupçons concernant les aliments… dur dur aussi quand ce ne sont pas des allergies franches… et quand les intolérances sont si nombreuses que si on les écoute à la lettre on ne mange plus grand-chose… Dans le fil de la discussion sur les intolérances vous évoquez l'approche chinoise : lorsque es pb sont à la fois oto/rhino et ventre cela signifie-t-il que l'on doit supprimer les deux ? Ou les rotations sont suffisantes ? 

Et encore, heureusement que j’ai la béquille du trienza, sinon il me serait impossible de réintroduire certains aliments tant mon « feu digestif » manque de souffle…

Merci encore pour les pistes que vous esquissez, le chemin que vous débrouissaillez.


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
      11 septembre, 2018 - 10:42
 Seabird

Seabird à écrit :

Bonjour,

pour reprendre les discussions autour des compléments et des canaris. Comment rompre le cercle vicieux ? Malgré l'ART, mon organisme peine à reprendre le dessus :canari depuis l'enfance, affaiblie et dénutrie par des années de restrictions alimentaires pour tenter de "palllier" à la mauvaise digestion (dont + 20 ans de végétar/lisme). Du coup système digestif si affaibli (vésicule en rade) que ne peut trop forcer sur le gras ni manger abats, ni trop prendre de bouillon, seule viande tolérée blanc de poulet, légumes exclusivements cuits - même la salade- etc. Carencée il m'est recommandé de me supplémenter en vit A, C, D, B (car carence avérée en B1 et B9), et magnésium. Mais connaissant la sensibilité des canaris j'hésite fortement... Je vois comment je réagis négativement à bcp de choses dont, malheureusement, toutes les plantes censées aider le foie ou vésicule prescrites par mon homéo... la seule bien supportée comme vous le dites dans le topo est le chardon marie, mais je n'en sens pas non plus de bienfait, sauf la toute première cure que j'ai faite. J'ai eu un espoir avec la gentiane mais s'est révélée très vite trop fort... du coup comment rompre le cercle vicieux ? Trop affaiblie mon corps ne digère ni n'assimile assez pour puiser les nutriments essentiels dans la nourriture qui pourraient lui permettre de se requinquer... et de reprendre du poids (trop perdu à la suite de trop d'évictions), retrouver règles etc... je poste ce message en pensant que cela peut aider d'autres canaris dans l'impasse. D'autant que cela 'm'intéresserait de pouvoir communiquer avec d'autres canaris. Bien à vous tous.

P. S pour info mon compagnon qui a aussi un foie mauvais détoxifieur a trouvé une aide formidable en faisant le bilan sanguin PROTEOMIS (qui indique la palnte qui peut nous aider). Peut etre cela peut servir à certains. Moi malheureusement pour l'instant cela ne m'a pas éclairé mais cela peut être une piste à explorer.


re: le périple (ou le calvaire) d'un canari de naissance
 Seabird     4 mars, 2019 - 09:35
 minus

Bonjour Taty, 

quelques dernières questions surgies d'un profond découragement, au cas où vous auriez l'envie et le temps d'y répondre.

Pour les canaris vous préconisez la vitamine C acide ascorbique mais je lis ailleurs que sous cette forme elle déséquilibre la céréluosplamine... qu'en penser ? Pour l'instant j'ai arrêté tout complément sauf enzymes (magnésium et vitamine C) dans le doute mais retour flamboyant douleurs musculaires, épuisement violent etc. J'ai aussi arrêté le fresubin après 6 mois de prise et qui finissait par avoir des effets indésirables (dont aggravation +++ de la constipation). Pourtant j'ai l'impression que sans complémentation, mon organisme ne sort pas de l'épuisement. Je voulais juste vous demander quels compléments vitaminiques/minéraux vous semblent essentiels pour oser espérer sortir de l'impasse et profiter enfin de l'assiette ressourçante et sous quelle forme n'ont ils pas d'effets nocifs ? 

Masson et Kieffer vantent le lait de jument, en avez vous l'expérience (pour reprise de poids, ressourcement...) ? Il a un prix exorbitant mais si c'est LA solution qui me permet de sortir de l'ornière, et justement de ne plus dépenser tant d'argent en vain... 

Je vous souhaite un beau printemps.